Wkp:mots neuropsy

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accommodation
Chez Piaget : Activité mentale de l'enfant transformant un schème initial pour s'adapter à une situation nouvelle (soit que la situation soit telle qu'elle ne puisse être assimilée, soit que sa maturation ait fait dépasser à l'enfant le stade de la simple assimilation). H. Piéron, 1968, p. 3
acuité stéréoscopique
Écart angulaire de deux images rétiniennes qui permet juste de percevoir une différence de profondeur.
acuité visuelle
Écart angulaire de deux images rétiniennes qui permet juste de percevoir une différence de profondeur.
agnosie
L'agnosie (terme créé par Freud en 1891) est la perte, liée à une atteinte cérébrale, de la capacité à identifier les stimuli de l'environnement à travers une modalité perceptive donnée, en l'absence de trouble sensoriel ou de détérioration intellectuelle notable. F. Eustache, S. Faure 1996, p. 101
analogie
Rapport de ressemblance établi par l’intelligence ou l’imagination entre deux objets. Dictionnaire Hachette, 1991
assimilation
Chez Piaget : Activité mentale consistant à incorporer un objet ou une situation à un schème mental. H. Piéron, 1968, p. 35
boucle phonologique
Dans le modèle computationnel de la mémoire élaboré par Logie, système temporaire de stockage en mémoire pour le matériel verbal. R.H. Logie, 1998, p. 140
buffer(visuel)
Le bufferoccupe une place centrale dans la théorie de Kosslyn. Cet auteur le présente comme une structure « qui traite les informations en provenance de la rétine tout en servant de support aux représentations imagées ». Cf. J. Bideaud, Y. Courbois, 1998, p. 159-160
calepin visuo-spatial
Système temporaire de stockage en mémoire pour les informations visuelles et spatiales. R. H. Logie, 1998, p. 140
champ visuel
Le champ visuel est l'étendue de l'espace environnant accessible au regard, les deux yeux étant immobiles. Chez l'homme il est largement binoculaire. J.-D. Bagot, 1999, p.132
codage
En psychologie cognitive : traitement des informations physiques par le système nerveux .
cognitivisme
Modèle de la cognition qui , partant du sujet, « adopte un point de vue computationnel. Son substrat matériel est le système nerveux. Il étudie comment les structures symboliques et formelles en émergent qui, traitant calculatoirement les informations physiques, transforment le monde physique en monde de l'expérience phénoménologiques » J. Petitot, 1999, Encyclopædia Universalis
contour
Toute limite, quelle que soit la manière dont elle est réalisée, qui permet à l'organisme la ségrégation de la surface d'une forme par rapport à celle d'autres formes ou du fond.   C. Bonnet, 1989, p. 49
disparité rétinienne
Écart angulaire entre les positions rétiniennes des images du même objet sur le deux hémirétines par rapport aux fovéas. C. Bonnet, 1989, p. 34
épistémologie
Étude critique des sciences, de la formation et des conditions de la connaissance scientifique. Dictionnaire Hachette
espace
Étendue indéfinie contenant, englobant tous les objets, toutes les étendues finies.  Dictionnaire Hachette
espace (allocentrique ou extéro-centré)
Il s'agit d'une représentation de l'espace impliquant la mémorisation à long terme des relations spatiales existant entre des objets qui ne font pas partie de l'espace égocentré. L'encodage de l'information se fait en référence avec des systèmes de coordonnées indépendants de la position subjective : les pôles  magnétiques, les coordonnées célestes etc.
espace (égocentrique, auto-centré)
Cette notion renvoie soit à l'encodage de la localisation d'objets éloignés en référence au système de coordonnées égocentré (axe  du corps, méridien visuel vertical) soit aux relations spatiales entre le sujet et les objets qui sont à sa portée. L'organisme n'étant jamais complètement au repos l'espace égocentrique ne correspond pas à une entité statique et mais il change à chaque instant.
espace (imaginaire)
Équivalence symbolique entre le corps et l’espace qui est liée au fait que tout les échanges entre l’homme et le monde extérieur passent par la médiation du corps propre. Cf. Sami-Ali, 1974, pp. 15-16
fantaisie
Imagination créatrice. Dictionnaire Hachette
fantasme
Ensemble de représentations imagées mettant en scène le sujet et traduisant […] les désirs inconscients de celui qui l'élabore.Dictionnaire Hachette
figure
Associée par les gestaltistes à la notion de fond, « la figure est non seulement la forme qui “sort” du fond, elle est en plus caractérisée par sa propriété “objectale”. de ce fait, elle constitue une entité dotée de forme et qui renvoie ou est susceptible de renvoyer à un référent objet ».  C. Bonnet, 1989, p.54
Cf. Introduction
forme
Apparence du stimulus visuel caractérisé essentiellement par son étendue et sa structure, indépendamment de sa sémantique, de sa signification. C. Bonnet, 1989, p. 41
Pour la gestalt-théorie, une forme correspond à « une organisation dans laquelle les propriétés des parties ou des processus partiels dépendent du tout. S'applique […] soit à des systèmes physiques, soit à des systèmes psychiques (figures, mélodies, actes intelligents, raisonnements etc.) H. Piéron, 1968, p. 174
Cf. Introduction
foyer
Sur le plan de la perception visuelle, lieu géométrique, point nodal d'un système d'axes à partir duquel peuvent être définies les données positionnelles : centralité, gauche/droite, dessus/dessous, devant/derrière, à côté de /loin de.
gestalt théorie
Ce courant également nommé «psychologie de la forme» est né en Allemagne en 1891 lorsque C.Ehrenfels et E.Husserl ont défini, chacun de leur côté, « les qualités de forme », et « les moments figuraux d'unité ». Pour illustrer la qualité de forme,  Ehrenfels donne l'exemple de la mélodie, forme que l'on reconnaît, même si elle est transposée dans un autre ton, parce que l'organisation des notes entre elles n'a pas changé. Cf. G. Thinés, 99
Ainsi que le développe P.Guillaume, l'un des principaux représentants de cette théorie, tous « les faits psychiques sont des forme, c'est-à-dire des unités organiques qui s'individualisent et se limitent dans le champ spatial et temporel de perception ou de représentation », le principe de base étant qu'« une partie dans un tout est autre chose que cette partie isolée ou dans un autre tout» . P. Guillaume, 1979, p.23
image (mentale)
Pour la psychologie cognitive « évocations figurales incluant des objets, des séquences d'objets ou des états d'objets connectés par des actions implicites », il s'agit de représentations conscientes ou dont la présence se manifeste par des comportements observables. Pour les neuro-sciences, le terme renvoie aux régions activées du cerveau lors de la réception d'une information visuelle. A. Dean, 1998, p. 12
image (optique)
Par image, on entend une distribution spatiale de la lumière qui préserve l'arrangement spatial des points de la source. C. Bonnet, 1989, p. 8
information
Au sens technique, ce terme fait référence à ce qui réduit, de manière mesurable l'incertitude. On parle alors d'information transmise (mesurée en bits). Mais l'information fait aussi référence au contenu du message transmis, à sa sémantique. (Surle plan visuel), la structure spatiale et temporelle des radiations électromagnétique (la lumière) constitue les signaux qui sont le supports de l'information en provenance de l'environnement. C. Bonnet, 1989, p. 3
kinesthésie
Modalité de la sensibilité proprioceptive (articulaire, musculaire, tendineuse) qui renseigne sur les mouvements des différents segments corporels. H. Piéron, 1968, p. 234
lumière
On désigne sous le nom de « lumière » le domaine très restreint des ondes électromagnétiques auxquelles le système visuel humain est sensible. Une onde magnétique est une double vibration de nature à la fois électrique et magnétique qui se propage. […] Il existe bien d'autres radiations électromagnétiques que la lumière. Elles sont toutes caractérisées par leur longueur d'onde , définie comme la distance entre deux maxima successifs de la vibration. […] On attribue également à la lumière une nature corpusculaire, en considérant que l'énergie se propage sous forme de quanta (appelés photons). J.-D. Bagot, 1999, pp.114-115
mémoire
En psychologie cognitive, la notion de mémoire désigne les états mentaux qui portent de l'information, celle de l'apprentissage désignant la transition d'un état mental à un autre. Dans le langage quotidien, le terme de mémoire laisse penser à une fonction unique de stockage d'information, alors que la recherche en psychologie a mis en évidence une grande variété de représentation mentale et de processus. Vocabulaire des sciences cognitives, 1988, p. 257
mémoire (à court terme, de travail, MCT)
 Les deux notions, mémoire à court mémoire de travail renvoient au caractère transitoire des états mentaux. La première «porte sur un nombre limité d'informations (l'empan), particulièrement sensibles à toute activité interférente». La mémoire de travail intervient dans la réalisation des activités cognitives, son rôle «est lié à la dimension temporelles de ces activités. […] (Sa) capacité limitée peut tenir à la fois au nombre d'information mise en mémoire et au coût cognitif des processus impliqués dans son fonctionnement.» Vocabulaire des sciences cognitives, 1988, p. 257
mémoire (à long terme, MLT)
Cette notion renvoie au caractère stable des états mentaux. Une distinction classique oppose la mémoire déclarative :« connaissances qui peuvent être représentées à l'aide du langage naturel ou sous forme d'images mentales; elles sont donc en principe accessibles à la consciences» à la mémoire procédurale, «impliquée dans la réalisation des activités perceptivo-motrices ou cognitives, et dont le contenu est difficilement accessible à la conscience». Une autre opposition différencie «mémoire explicite qui implique des stratégies intentionnelles de recherche d'informations, et mémoire implicite, qui n'implique pas l'accès conscient à des informations.» Vocabulaire des sciences cognitives, 1988, pp. 257-258
métacognition
 « La métacognition (ou cognition de la cognition) regroupe les savoirs et les activités cognitives qui prennent pour objet la cognition et contribuent à la régulation et au contrôle de son fonctionnement » Vocabulaire des sciences cognitives, 1988, p. 261
méthode off line
 Les méthodes on-line ont pour objectif d'atteindre les processus psychiques au moment même de leur mise en œuvre. M.-F. Ehrlich, 1994, p.131
méthode on line
Les méthodes off-line permettent de caractériser le produit des processus psychiques au travers de leur actualisation dans une conduite observable. M.F. Ehrlich, 1994, p. 131
modèle
Psychologie cognitive : Les modèles sont des reconstructions cognitives d'un fragment du monde qui reflètent la structure de ce monde. En retour, la structuration du réel est imposée par les structures des modèles cognitifs. L'individu humain n'accède à la réalité que par ces modèles. Du réel continu, complexe et constamment mouvant, il dégage des faits discrets : les individus (la notion d'individu englobe ici celle d'objet), les états, les événements, les actions. Ces faits dans le réel sont des interprétations du monde. Ce sont les modèles qui déterminent ces interprétations. L'expression, par le langage notamment, de ces interprétations du monde fournit dès lors les indices matériels des caractéristiques de la structure des modèles mentaux. Dans cette perspective, les caractéristiques qui organisent l'interprétation du réel peuvent être considérées comme des invariants cognitifs des modèles. G. Denhière, S. Baudet, 1992, p. 160.
En psychologie cognitive, la modélisation est devenue étroitement articulée aux neurosciences : Il est aujourd'hui  bien admis que les activités cognitives telles que le langage et la perception ne correspondent pas à des activités globales et indifférenciées, mais qu'elles sont au contraire rendues possibles grâce au fonctionnement de multiples sous-systèmes réalisant chacun un processus de traitement élémentaire. L'élaboration d'un modèle du fonctionnement cognitif consiste à identifier ces processus et à définir la façon dont les sous-systèmes correspondants sont organisés entre eux afin d'accomplir l'activité cognitive concernée. O. Houdé  et al.,1998, p. 268
objet
En psychologie cognitive, un objet est une entité définie dans un espace tridimensionnel. Il a généralement une fonction précise et peut être désigné par une étiquette verbale. Cf. C. Bonnet, 1989, p. 59
objet (de la pulsion)
En psychanalyse, la notion d'objet désigne le moyen par lequel la pulsion peut atteindre son but. Il s'agit d' une représentation inconsciente qui ne doit être confondue ni l'objet qui satisfait le besoin sur le quel s'étaie la pulsion, ni avec la personne qui permet la satisfaction. Ainsi, dans le cas de la pulsion orale, l'objet, au sens psychanalytique du terme ne sera ni le lait maternel, ni la mère, ni leur évocation psychique in absentia, mais un représentation inconsciente, inaccessible directement et impersonnelle (le bon ou le mauvais sein kleinien par exemple) sorte de moule « pour ainsi dire en attente d'un autre extérieur qui viendra s'y ajuster » Cf. J.-D. Nasio, 1988, pp. 150-151
ontogenèse
Développement, ou évolution morphologique ou fonctionnelle, au cours de la vie individuelle (en y comprenant aussi bien les fonctionnements psychologiques). H. Piéron, 1968, p. 300
ontologie
Connaissance de l'être en tant qu'être, de l'être en soi.  Dictionnaire Hachette
percept
Objet de la perception (par opposition à concept). Encyclopédie Hachette 99
perception
Psychologie cognitive : La perception est l'activité au moyen de laquelle l'organisme prend connaissance de son environnement sur la base des informations prélevées par les sens. Dans une perspective cognitive, la perception a une fonction d'interprétation des données sensorielles et suppose une activité de traitement de l'information. […] Cette fonction est conçue comme mobilisant deux formes de traitement : ascendant ou « dirigé par les données » (bottom-upen anglais) et descendant dirigé par les concepts ou les représentations (top-down). Vocabulaire de sciences cognitives, 1998
Psychanalyse : Chez Freud la notion de perception associée à celle de conscience correspond à la capacité de recevoir les qualités sensibles. « La conscience est selon nous la face subjective d'une partie des processus physiques se produisant dans le système neuronique, nommément les processus perceptifs…». (Cité in Jean Laplanche et J.-B. Pontalis 1967, p. 95)
perception de l'espace
Nous entendons par perception de l'espace celle de tous les aspects géométriques des choses : localisation, direction, grandeur, distance. […] Une forme géométrique n'est pas seulement une qualité originale ; c'est un système de relations entre des points, lignes, surfaces qui la constituent. […] L'apparence visible est directement fonction, non pas des caractères géométriques de l'image rétinienne, mais de ceux du processus dynamique qui lui fait suite. P. Guillaume, 1979, pp. 88-89
perception (visuelle)
La perception (visuelle) suppose […] l'application de concepts, comme les concepts spatiaux de sphère et de cube, ou les concepts classificatoires (percevoir un chien). mais le contenu représentationnel a deux autres traits fondamentaux […] : il concerne le monde extérieur au sujet percevant - ce qui fait que le contenu peut être vrai ou faux -, et il est «intrinsèque à l'expérience», en ce sens que la phénoménologie de l'expérience - son aspect proprement qualitatif - représente le monde avec telle ou telle propriété. J. Proust, 1997, p.7
phénoménologie
Méthode philosophique introduite par Husserl « qui cherche à revenir aux choses mêmes et à les décrire telles qu'elles apparaissent à la conscience, indépendamment de tout savoir constitué ». Dictionnaire Hachette
phylogenèse
Évolution morphologique et fonctionnelle envisagée […] comme un processus progressif historique.H. Piéron, 1968, p. 329
Piaget (Jean)
Psychologue Suisse né à Neufchâtel en 1896,J. Piaget a étudié l'acquisition du langage et des fonctions logiques par l'enfant. Il décrit la psychogenèse comme un processus de croissance lié au couple assimilation-accommodation.  La prégnance marquée de la fonction d'assimilation en tant qu'« activité organisatrice et totalisante »  assure une continuité fonctionnelle et la préservation de l'identité du sujet : « continuité entre l’organisme et le milieu, mais aussi l’organique et le mental, le vital et le rationnel, […], entre le sensori-moteur et le représentatif, l’action et l’opération, le préconcept et le concept. Il y a aussi progrès continu des implications entre actions, des processus inférentiels, passage graduel de l’irréversibilité à la réversibilité; socialisation progressive de la pensée enfantine, en rapport avec la continuité des stades du développement affectif; frontière indécise entre l’inné et l’acquis; continuité enfin de l’ensemble ontosociogénétique du développement cognitif, entre le sujet "naturel" préscientifique (l’enfant ou l’adulte normal) et le sujet scientifique, l’homme de science » . S'opposant tout en restant subordonnée à cette continuité fonctionnelle, la discontinuité des structures cognitives  est source de décalages. Cf. P. Gréco, 1999
prototype
Psychologie cognitive : Représentation abstraite en mémoire d'une forme ou d'un objet résultant de la synthèse statistique de tous les patrons individuels des formes d'une catégorie donnée. C. Bonnet, 1989, p. 61
psychologie de la forme
Cf. Gestaltthéorie
représentation
Le concept de représentation, tel qu’il est utilisé dans la théorie de la connaissance, repose sur une double métaphore, celle de la représentation théâtrale et celle de la représentation diplomatique. La première suggère l’idée de la "mise en présence":  la représentation expose devant le spectateur, sous une forme concrète, une situation signifiante, des figures évocatrices, des enchaînements d’actions exemplaires; et elle rend ainsi présents le destin, la vie, le cours du monde, dans ce qu’ils ont de visible, mais aussi dans leurs significations invisibles. La seconde métaphore suggère l’idée de "vicariance": la représentation est cette sorte de transfert d’attribution en vertu duquel une personne peut agir en nom et place d’une autre,  servir de tenant lieu à la personne qu’elle représente. Cf. J. Ladrière, 1999
En psychologie sociale, l'introduction de cette notion  a permis de rendre compte de phénomènes que les notions trop étroites d'idéologie et de stéréotype ne recouvraient pas totalement. Dans ce domaine, la notion de représentation est étroitement associée aux valeurs, facteurs qui s'avèrent déterminants des conduites humaines. Cf. J. Ladrière, 1999
En psychologie cognitive, la notion est apparue au moment où cette discipline prenait ses distances avec les approches exclusivement centrées sur le comportement. Dans ce domaine, il convient d'adopter une double démarche : " à la fois,  situer la question de la représentation cognitive à l'intérieur d'un cadre général d'étude de la représentation, comme activité humaine “primitive” des organismes qui traitent et conservent l'information, et engager dans le même temps une démarche opérationnelle visant à différencier les formes particulières que prend ce processus dans la cognition humaine, et à caractériser les produits issus des différents systèmes de représentation et leur utilisabilité dans la conduite". M. Denis, 1989, pp. 31-37
schéma (corporel)
Représentation simplifiée de […] l'image personnelle de notre corps. Fondée sur des données sensorielles multiples, proprioceptives et extéroceptives, cette représentation schématique constante (est) nécessaire à la vie normale. H. Piéron, 1968, p. 389
schème
En psychologie génétique (Piaget), ce qui, dans une action est transposable dans les même situation ou généralisable dans les situations analogues. H. Piéron, 1968, p. 389
Mémoire abstraite de la structure d'une famille de gestes. C. Bonnet, 1989, p. 144
scribe interne
Dans le modèle computationnel de la mémoire élaboré par Logie, structure de stockage spatial  et boucle de réécriture motrice impliquée à la fois, dans la planification et l'exécution des mouvements ainsi que dans le rappel du cache visuel. Cf. R.H. Logie, 1998, p. 146
sensation
Phénomène psychique élémentaire provoqué par une excitation physiologique. Les sensations peuvent être externes (tactiles, visuelles, thermiques, etc.) ou internes (faim, fatigue, vertige, etc.). Dictionnaire Hachette
sensation (extéroceptive)
Sensation relative au fonctionnement des extérocepteurs, (c'est-à-dire de la ) catégorie de récepteurs habituellement stimulés par des agent extérieurs à l'organisme. H. Piéron, 1968, p. 163
sensation (intéroceptive)
Sensation relative au fonctionnement des intérocepteurs, (c'est-à-dire de la ) catégorie de récepteurs dont les excitations habituelles proviennent de stimuli internes, et qui sont le point de départ de réflexes végétatifs. H. Piéron, 1968, p. 225
sensation (proprioceptive)
Sensation relative au fonctionnement des propriocepteurs, (c'est-à-dire de la ) catégorie de récepteurs qui sont habituellement stimulés du fait de l'activité propre des organes qui les contiennent : les récepteurs des muscles et de leurs annexes, et ceux sensibles aux mouvements de la tête.  H. Piéron, 1968, pp. 346-347
sensibilité (perceptive)
La sensibilité est une caractéristique d'un système qui dépend de sa capacité à réagir à des niveaux très faibles de la stimulation. Opérationnellement la sensibilité est estimée par l'inverse d'un seuil de détection : plus le seuil est bas, plus le système est sensible. C. Bonnet, 1989, p.17
somesthésie
Ensemble des sensibilités somatiques, cutanées et internes. H. Piéron, 1968, p. 406
synesthésie
Phénomène sensoriel « caractérisé par le fait qu'un seul stimulus entraîne deux perceptions, dont une à distance du point du corps sur lequel le stimulus agit ». Dictionnaire Hachette, 1997
téléologie
Étude de la finalité. Doctrine selon laquelle le monde obéit à une finalité. Dictionnaire Hachette
vision (génotypique)
Vision qui aboutit à la «perception élémentaire des formes et des couleurs, sans doute à peu près comparable chez chacun d'entre nous. Il s'agit là d'un phénomène d'espèce dont la constance est assurée à la fois par la nature physique du stimulus (des radiations électromagnétiques) et par une spécialisation complexe mais répétitive du cerveau qui relève d'une ontogenèse spécifique». Ph. Meyer, 1997, p 87
vision (phénotypique)
Vision qui correspond à une «perception individuelle, l'impression que chaque individu se fait d'une excitation visuelle. […]. Une vision phénotypique est donc une perception fluctuante en fonction de tout ce qui conduit au polymorphisme, variations superficielles du génome, empreintes du milieu qui s'affirment des les premières heures de l'existence, et de l'apprentissage». Ph. Meyer, 1997, p. 87
Wallon (Henri)
Psychologue (et homme politique) né à Paris en 1879,  H. Wallon, étudia le développement du caractère et de la pensée chez l'enfant. Pour cet auteur, ce développement se révèle discontinu, scandé par une alternance de crises et de périodes de latence. « À cet aspect se trouvent subordonnés le caractère progressif du développement et son "unité solidaire" […]. "Conflits" et "discordances" s’accompagnent d’anticipations fonctionnelles, mais aussi de processus de remaniement, de réduction, parfois de suppression apparente, sans d’ailleurs qu’"aucune étape soit jamais dépassée". Les deux termes du couple discontinuité-continuité réfèrent respectivement aux deux lois d’alternance et d’intégration fonctionnelles, qui expriment elles-mêmes un modèle dialectique du type "opposition-filiation". Il y a aussi continuité et discontinuité de l’animal et de l’homme, de la fonction posturale et de la fonction sensori-motrice, de la hiérarchie des réactions circulaires, du sensori-moteur et du représentatif, de l’espace moteur et de l’espace mental, de l’intelligence des situations et de l’intelligence discursive ». É. Jalley, 1999