Explication française

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Les commentaires que je reçois pour l'instant au sujet de mon appel "iana.arpa 404" sont essentiellement la demande d'"une explication en français pour les nuls" :-).

Je vais m'y attacher ici en tenant compte de vos questions et suggestions (merci de votre aide !)


1. les choses sont simples à ne pas comprendre :
c'est l'intérêt et la contribution de beaucoup qui y trouvent (un [tès] fort) avantage à ce que précisément, par le flou et la complication, la complexité très réelle de ce qui se passe ne puisse pas être comprise.
2. mon appel est de tactique digitale (en gros, cf. plus loin : informatique).
Il s'inscrit dans le cadre de la politique de co-domination impériale des Etats-Unis dont la stratégie numérique (en gros des services sur les écrans) est en transition. ll vise à commencer à en détricoter la complication (volontaire ou par procrastination) à sa racine technique.
Ceci est donc en parallèle avec les efforts qui visent à en démêler l'écheveau politique.


La difficulté pour moi est que mon univers se focalise sur le second point qui est la partie immergée de l'iceberg, alors que la plus part des gens en connaissent ce qu'on leur vend de la partie immergée. Toute aide pour mieux explorer, analyser, répondre et faire comprendre est donc bien venue. Mon ambition est d'en proposer la structuration au sein d'une société coopérative d’intérêt collectif pour être réellement autonome et libre de tout "sponsor" commercial. Son rôle serait une architecture libre et complète nous donnant la maîtrise et la sécurité de nos réseaux digitaux et de leur utilisation numérique.



Le "pourquoi" et le "comment"

Dans les deux cas (techne [le comment] et episteme[le pourquoi]) la motivation est la même: l'éthique qui vise à optimiser les choses pour tous et chacun et non seulement pour certains et quelques-un.

Pour chercher à garder les choses clairement je parlerai :

  • d'éthique au nveau epistémique et moral. Que faire pour mon comportement naturel m'aide à poursuivre l'esthtique à laquelle j'ai décidé de tenir.
  • d'éthitechnique au niveau technique et pratique. Comment construire pour que l'objet construit soit plus simple à utiliser dans le sens de mon éthique.

Elles se rejoignent donc toute deux par leur recherche opérationnelle et quotidienne d'une même esthétique.


Les esthétiques en présence

Plusieurs esthétiques sont en concurrence.

  • la mienne est celle du consensus officiel du sommet mondial pour la société de l'information, déclaration de Tunis, qui veut que la société de l'information soit "people centered, à caractère humain, centrada en la persona".
  • d'autres visent :
  • un ordre philosophique ou religieux (pour l'instant techniquement peu ou pas défini).
  • des dominations impériales : c'est à dire de grands systèmes politique basés sur la diversité d'échanges commerciaux internes protégés par une forte puissance militaire et un tissus d'accords extérieurs favorables. Nous sommes familiers avec la géo-politique des empires actuels, mais peut-être moins avec son histoire à long terme et donc ses résurgences.
  • une supprématie matérielle : par exemple, l'unification financière mondiale par la monnaie assurant le libre échange des biens, des idées, des personnes pour le bien de ceux que Richard B. Fuller appelle astucieusement les "Grands-Pirates" (*) pour avoir visiblement émergé lors de l'apparition des grands réseaux maritimes.


Note architectonique

Si l'on ne veut pas se sentir perdu ou entrainé vers une "théorie du complot" où ces Grands-Pirates seraient coalisés il faut se replacer dans la réalité scientifique la plus basique : c'est cela l'architectonique. La science de la compréhension concrête du réel à la base. Elle a été identfiée par Aristote qui en disait que c'est "la science" de la politique qu'il définit comme l'art de la conduite des hommes libres.

Le changement actuel est simplement que devant la connaissance et le nombre de gens accumulés par l'humanité, l'apport de sa pensée logique à notre cérébrique naturelle de suffit plus. Il faut que l'on se facilite les choses par des machines, jusqu'à et y compris notre intelligence naturelle : nous sommes dotés dune intelligence artificielle auxiliaire et l'avons mise en réseau.

Les "hommes libres" d'Aristote sont devenus des hommes libres intelligemment interconnectés (dans l'Appel je les appelle des "IUsers" : utilisateurs intelligents.

Les "Grands Pirates" ne sont donc que les opérateurs mathématique d'équilibre des ensembles dont la théorie montre que leurs mouvements sont soumis, comme les planètes [là où Poincaré les a découverts], la météo, les foules, etc. à des attracteurs. On peut les comprendre comme le parcours des centres de gravité des parcours des éléments des systèmes à trois corps et plus.

Ceci fait que l'univers est en fait un maillage dynamique d'attracteurs qui s'"attractent" entre eux, chacun résultant du graphe ses composants. Nous sommes, par exemple, en train de voir le développement des bases de données orientées graphe (Neo4j, GraphDB, etc. : il suffit de regarder "le Bleu" dans NCIS pour en toucher la puissance).

Je fais allusion dans l'appel à

  • l'"agorique" comme nom donné à la théorie du syllogisme étendue par les réseaux de
  • discours dialectiques [raison logique],
  • aux discours monolectiques [expérimentation cybernétique].
  • et polylectiques [3 à n corps - agorique des marchés]).
  • l'intellition, comme nom donné à la science de l'intelligence des choses entre elles. C'est ce que l'on appelle la capacité de religion c'est à dire de re-ligere les choses entre elles (hypertexte [lien vers page] de Doug Engelbart ou interliens des ontologies [lien vers idée]. L'intellition est la discipline de ce qui fait sens à partir de toutes les informations réunies par la communication.

Par exemple, la Liberté de la Presse professionnellement ou PRISM (NSA) industriellement sont solution d'intellition.


Ma intervention tactique

Pour l'instant sur le catenet (réseau de la globalité des ressources digitales mise en partage) règne sans partage le code de la route de l'internet après avoir politiquement évincé ce qui ne lui était pas NSA-compatible [essentiellement technocratiquement hiérarchique vs. holo/omnicratiquement distribué].

Les US tentent d'utiliser cette domination au niveau de l'usage protocolaire avant qu'elle ne s'effrite pour prétendre à une propriété légale du catenet (nos machines, lignes, savoirs, etc.) lui-même (cf. Obama : l'internet est à nous au départ) par droit de premier usage.

Ma position est :

  • 1. de remettre en cause ce premier usage au point de vue historique car il est manifestement partagé et matériellement devancé par la région de Versailles :-)
  • 2. de remettre en cause la qualité générale de ce premier usage. Ils ont trés certainement inventé TCP/IP mais le Catenet a été identifié par Louis Pouzin pour y faire échanger ses datagrammes sous une architecture plus puissante et générale comprenant entre autre la couche six "présentation" assurant le "non-NSA-compatible" (encryptions, formats, intelligence, multilinguisme)
  • 3. de me faire expliquer en quoi l'abdication des soi-disant premiers arrivants (les architectes et ingénieurs de l'IAB) quant au contrôle de l'ensemble nous assurait d'une stabilité technique par l'emprise d'un commercial opérationnel trop important pour mourrir ("too real to die").
  • 4. de me dire comment ils voyaient l'interopérabilité de leur technologie internet avec les nouvelles architectures se déployant sur le catenet en concurrence ou complément avec/de leur architecture internet (dont celle que je propose aux relationnels libres) puisque tout leur discours face à la "permissionless innovation" est un "status-quo" pratique.
En fait, ils veulent une innovation à partir ou en corrélation avec leur niveau internet, et non à partir de notre niveau catenet où ils ne contrôlent rien
ce sont les ISP qui contrôlent et qui sont prêts à tout supporter du moment qu'ils gagnent plus surement leur argent - c'est cela la "neutralité du net" : du catenet, pas de l'internet !).
c'est notre multitude qui contrôlons au final par nos machines, nos boîtes, nos connexions, nos paiements.
Pour bien métaphoriser : l'internet c'est Obama, le catenet c'est nous. Cela marche mieux ensemble si on est un Yankeezen. D'où le besoin de TPP et TAFTA pour s'assurer que tout cela soit régulé en bon ordre par la FCC. Et que l'ensemble digital "US/OTAN commercial/OTASE commercial" compris dans les semaines qui ont suivi le 11 septembre, entraîne les BRICS dans son sillage économique.


Digital / Numérique

Comme d'hab, actuellement tout au moins, notre souci français est de faire comme les Anglo-Saxons tout en faisant croire que non. Les A-S disent "digital", nous dirons "numérique", quitte à se planter tous les deux !

Encore une fois la différence théorique a

  • des racines théoriques grecques (Démocrite [atome] et Aristote[continuité]),
  • des racines pratiques et manufacturières françaises (Basile Bouchon)
  • et des racines économiques anglo-saxonnes (Charles Babbage) puis Holerith.


La métaphore du "pattern" (broderie)

Bouchon est le tisserand lyonnais inventeur du digital. Il a pris une bande de papier (continue) et y a fait un trou avec son doigt pour dire que cela faisait 1 dans une bande de 0. Son ouvrier Jean-Baptiste Falcon a trouvé que c'était plus solide en carton et inventé la carte perforée. Et Joseph Jacquard a finalisé les trois couches :
  • la discontinuité digitale des points à l'endroit qui forme la broderie dont de loin notre perception va créer la continuité de l'image. (Ce que l'on voit à l'écran).
  • la toile, le cas échéant multipièce du catenet (le réseau des réseau) qui sert de support : complexus en latin veut dire ... toile. Le cyberespace, nouvel environnement de l'homme - comme nous le montre le Livre Blanc de notre Défense. (L'écran)
  • la continuité numérique des fils de l'envers que nous ne voyons que comme complication. (tout ce qu'il y a derrière l'écran).

La métaphore d'Euclide

Nous savons tous qu'entre deux points d'Euclide passe une droite où le segment entre ces deux point a une infinité de points.

Entre deux pixels il n'y a rien. Et cela marche !

La métaphore mathématique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Math%C3%A9matiques_discr%C3%A8tes. Les mathématiques informatiques et donc leurs réseaux relèvent en très forte partie des mathématiques discrètes ou digitale par opposition aux mathématiques numériques ou continues.