IANAPLAN Appeal to the IESG

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Cette page est destinée au points, motivations et suivi de l'appel de JFC MORFIN auprès de l'IESG, et probablement de l'IAB et de l'ISOC (procédure d'escalation ordinaire) concernant les modalités de transition du IANA par le NTIA, responsable au sein de l'exécutif des datacommunications américaines où il est l'équivalent de la FCC au niveau législatif.

Manifestemet la stratégie de l'administration Obama peut être lue comme visant à transférer

  • la supervision opérationnelle d'une part de l'Internet par le NTIA (ce qui a une nature de dominion de circonstance de plus en plus politiquement et techniquement contesté),
  • vers une supervision juridictionnelle définitive du Catenet mondial par la FCC (ce qui correspond à une colonisation stable de la digitalité mondiale).




20150311 : j'ai envoyé mon appel à l'IESG contre l'illisbilité pratique de leur position concernant la transition demandée à l'ICANN par le NTIA.

Attention : le document fait 72 pages (et pose 36 questions clé) !

Cet appel est placé dans le cadre du devoir de précaution constitutionnel pour chaque citoyen français informé du danger que représente un développement technique.

Un commentaire et un suivi en seront maintenus sous http://iuwg.net/index.php?title=IANAPLAN_Appeal_to_the_IESG.




Le danger est l'incompréhensibilité ménagée par l'"affinity group" des leaders de l'ICANN/IETF (le nom en est défini par la RFC 3774 sur le problème de l'IETF). Elle est destinée à

  • aider à perpétuer la dominance américaine sur le Catenet (la concaténation globale des ressources digitales mises en partage : le "réseau des réseaux" de Louis Pouzin)
  • afin de continuer à en contrôler les utilisations "locales" (c'est à dire à nos réseaux virtuels "glocaux" - ou "VGN" : virtual glocal networks - le concept est explicité dans le "paradigme de Cerf" repris dans le document).
  • par passage sous un maillage (multipartieprenance) de droit contractuel (privé et multilatéral [TIPP, TAFTA, ICANN]) et sous animation/référence technico-juridique de la FCC.

Cet appel se positionne dans le contexte actuel tel que reconnu par

  • le document OpenStand (RFC 6852) cosigné par IEEE/IETF/IAB/ISOC/W3C
  • selon lequel nous sommes dans une coopétition normative multitechnologies.

Le gouvernement américain cherche à :

  • positionner les retombées de son investissment internet (Obama: l'internet est à nous) pour établir une dominance juridique définitive sur le Catenet,
  • avant que cette technologie internet d'utilisation du Catenet ne rentre dans le rang du multi-technologie initial - qu'ils ont réussi à contrer, en fait contre la France, pendant 30 ans.



Propos

Par cet appel je cherche aussi des réponses:


Savoir qui est à la manoeuvre ?

L'un des propos de cet appel est de voir qui est aux commandes en voyant qui va répondre au final : IESG, IAB, ISOC ou NTIA (le document a été personnellement annoncé à Lawrence Strickling, le patron du NTIA).

Il est aussi de savoir qui, en France, en Europe et dans le monde est suffisament informé, compétent, motivé, etc. pour contribuer à la construction commune nécessaire, selon une vision adhoc pragmatique et adaptée à la singularité technologique que nous vivons qui :

  • n'est que "techno-logique" (on facilite notre raison logique avec de la technique informatique)
  • et n'en est pas pour autant "post-humaine" et conduisant à "l'homo gougliensis" !


Le contexte de lancement de la CCC SCIC

Le pas suivant sera la création de la Compagnie Coopérative du Catenet/SCIC, c'est à dire

  • une structure d'entreprise Relationnels Libres,
  • indépendante de sponsors commerciaux extérieurs (ce que ne sont pas les fondations subventionnées par Google).
  • par un statut de SCIC où elle cherchera l'équilibre sans exclusive à la française mais honni par les US : Développement En Coopération Libre, Institutionnel, Commerce (DECLIC). Les US n'acceptent d'institutionnel que si c'est le Gouvernement Fédéral et les achats de l'Armée, autrement ils privilégie l'"initiative privée" qui rapidement (en fonction de sa taille) dépend de l'"industrie washingtonienne", c'est à dire du Gouvernement Fédéral. Comme ils expliquent si bien, les US ne sont pas une démocratie mais une République (impériale : c'est à dire un protecteur des échanges périphériques au bénéfice de l'économie centrale).


Nécessité d'un débat architectonique

Un autre propos est de tenter de lancer un débat architectonique qui nous replace dans la réalité des choses vues par tous et pas seulement dans la virtualité des banques.

Une SCIC est une entreprise commerciale qui n'a pas à distribuer de dividendes et donc ne dépend pas des marchés, mais de ses utilisateurs et employés.