Religion

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Il convient dans notre monde actuel de s'en tenir au mot juste des choses car notre monde - comme le montre la NSA - est de plus en plus mécanisé (marges d'incertitudes réduites au sein de systèmes organisés) et donc tributaire de la "mécalinguisation". Ceci a des avantages pour avancer plus loin et se mieux comprendre mais aussi des désavantages car des flous admis depuis des siècles d'habitudes vont en être remis en question. La langue française est ainsi la plus "mécanisée" (on dit métalinguistique ou auto-documentée) pour une raison très simple : l'arrêt de Villers-Coterêt a fait de la langue française la langue de la loi, et par là de son dictionnaire de l'Académie un livre ... de droit). La Révolution avait même un temps supprimé l'Académie pour la remplacer par la Covention, car la langue de la Loi devait être écrite par la Loi.


Ainsi, le mot religion, par exemple, signifie la capacité de relier des choses entre elles en une suite tellement logique qu'elle peut en être comprise de façon cohérente avec d'autres (cum-prehendere - pris ensemble)et en devient vérité pour celui qui en a formé et validé la séquence "intelligente" (inte-legere, interlier). L'exemple type en est celui, bien connu pour se "faire une religion" au sujet des énigmes policières avec l'aide de ses "petites cellules grise" (sa cérébrique naturelle) : Hercule Poirôt.

Une culture, un Etat, une famille, etc. peuvent ainsi se former une "religion" qui se transmet par l'éducation et qui en solidifie le corps social. C'est, par exemple, le cas de la "religion de l'Empereur" à Rome. L'Empereur est celui qui relie les entités de la société et en organise la protection mutuelle.

Aujourd'hui, nous automatisons cette poursuite de la religion des choses et de leur intelligence, pour en préssurer l'information qui y est contenue (phénomène de l'intellition du syllogisme - un discours implique une information nouvelle).

Le mot, lors qu'il est prit dans un sens global, non seulement de compréhension scientifique du "comment" (techne) mais aussi du "pourquoi" (épistémé) de l'Univers, avec une référence métaphysique à un moteur premier ou un créateur appelé Dieu, l'on passe de "religion" à "Religion". Mais là encore il faudra utiliser le mot exact pour différencier ce qui est une compréhension ou une acceptation scientifique, philosophique, prudentielle ou théologique, plus ou moins empreinte de psychologie, sociologie, de libre-arbitre, de sentiments et de don de soi.

Scientifiquement, la "religion" ("r" minuscule) est (au stade actuel de l'état du développement mathématique) l'application de la théorie des graphes. Elle est passée du linéaire, au hierachique (ex. nommage), au tabulaire (SQL), aux réseaux maillés (Neo4j, graphes, NoSQL).